Le conseil des ministres du mercredi 20 mars 2024 a pris plusieurs décisions dans le domaine agricole et minière.
Pour le compte du ministère de l’Énergie, des Mines et des Carrières, le Conseil a examiné et adopté quatre rapports. « Pour le premier rapport, le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du permis d’exploitation de la mine industrielle de Sanbrado en vue de prolonger la vie de la mine pour cinq ans additionnels », a indiqué le ministre chargé des Mines, Yacouba GOUBA.
Le deuxième rapport au titre de ce ministère est un décret relatif à l’octroi d’un permis d’exploitation de la mine de Toèga, située dans la province du Ganzourgou. Quant au troisième dossier, il est relatif à deux décrets portant respectivement retrait du permis d’exploitation de la mine d’or d’Inata et de celui de la mine de manganèse de Tambao.
Le quatrième dossier examiné par le Conseil pour le compte du ministère des Mines est relatif à l’adoption d’un avant-projet de loi portant Code minier. Ce projet de Code minier, qui introduit plusieurs innovations, fait suite à la refonte de deux textes majeurs ; l’un portant sur le Code minier de 2015 et l’autre portant sur l’organisation de la commercialisation de l’or au Burkina Faso.
Pour le ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Conseil a examiné et adopté six décrets
Le premier décret porte approbation des statuts particuliers du « Fonds Dumu Ka Fa », un fonds mis en place pour faciliter l’accès au financement des producteurs dans le secteur agropastoral et halieutique.
Le deuxième décret adopté au titre de ce département porte création, attributions, composition et fonctionnement du Conseil national de sécurité alimentaire. Ce décret, selon le ministre, s’inscrit dans le cadre de la relecture du cadre général de coopération entre l’État et les partenaires en matière de sécurité alimentaire.
Le troisième décret porte approbation des statuts particuliers du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA), désormais rattaché au Ministère en charge de l’agriculture, en vue « d’impulser une nouvelle dynamique dans l’accroissement de la production ».
Le quatrième décret adopté pour le même ministère est relatif à la dissolution de la Centrale d’approvisionnement en intrants et matériels agricoles (CAIMA). « Il faut rappeler que dans le secteur agropastoral et halieutique, précisément dans le secteur agricole, l’approvisionnement en intrants est déterminant pour influencer la dynamique et la politique de production de l’État.
En remplacement de la CAIMA, le gouvernement a adopté un cinquième décret portant création d’une société d’État dénommée Société burkinabè d’intrants et de matériels agropastoraux (SOBIMA). « Cette société se veut stratégique pour le gouvernement en matière d’approvisionnement en intrants et sera essentiellement assuré par des capitaux publics », a soutenu le ministre Ismaël SOMBIE.
Le sixième décret soumis par le ministre en charge de l’agriculture et adopté par le Conseil porte sur l’adoption des statuts particuliers de la SOBIMA dans l’optique de doter la structure d’organes de gouvernance.