Les recettes mobilisées poursuivent leur progression comparativement à la même période en 2023. Quant aux dépenses, elles sont en baisse après la hausse du mois précédent
À fin février 2024, les recettes propres sont mobilisées à hauteur de 412,6 milliards de FCFA, en hausse de 11,4% par rapport à fin février 2023. Cette croissance des recettes résulte aussi bien de la hausse des recettes fiscales que des recettes non fiscales. Les recettes fiscales augmentent de 5,4% pour s’établir à 359,2 milliards de FCFA à fin février 2024 et contribuent pour 5,0 points de pourcentage à l’accroissement des recettes propres totales. Quant aux recettes non fiscales, elles progressent de 80,5% pour s’afficher à 53,4 milliards de FCFA et contribuent à 6,4 points de pourcentage à la croissance des recettes totales.
Les dépenses publiques se contractent de 7,2%, sur un an, pour se situer à 423,7 milliards de FCFA à fin février 2024. Cette contraction est attribuable à la réduction des dépenses en capital atténuée par la hausse des dépenses courantes. En effet, les dépenses en capital se contractent fortement de 36,1% pour se situer à 114,8 milliards de FCFA à fin février 2024. Leur contribution aux dépenses publiques est négative (-14,2 points de pourcentage).
Quant au recul des dépenses en capital, il est imputable à une forte baisse des dépenses d’investissements sur ressources extérieures (-48,5%) ; les dépenses d’investissement sur ressources propres ayant augmenté de 25,9%. En ce qui concerne les dépenses courantes, elles augmentent de 11,5% pour se situer à 308,8 milliards de FCFA à fin février 2024. Elles contribuent à 7,0 points de pourcentage à l’accroissement des dépenses publiques. Cette croissance des dépenses courantes est attribuable à la hausse des dépenses de personnel de 12,3%, des transferts courants de 7,3% et des intérêts dus sur la dette intérieure de 8,7%.