Le ministre ivoirien des Finances et du Budget, Adama Coulibaly, était devant les députés de la Commission des Affaires économiques et financières (CAEF) de l’Assemblée nationale, ce mardi 26 mars 2024. Le projet portant politique nationale d’endettement et de gestion de la dette publique présenté par le ministre des Finances a été adopté à la majorité par les membres de cette commission.
Au cours des échanges avec les députés, le ministre des Finances s’est basé sur les ratios standardisés au plan international pour montrer que la dette ivoirienne est soutenable au vu de son taux, qui se situe à 58 % du produit intérieur brut alors que la norme fixée dans l’espace communautaire de l’UEMOA est de 70 % du PIB.
Il a ainsi fait savoir que, les 25 000 milliards de FCFA avancés comme la dette actuelle de la Côte d’Ivoire, doivent être rapportés à la richesse nationale. Pour le ministre des Finances, la Côte d’Ivoire a les ressources nécessaires pour honorer ses engagements envers ses créanciers.
Selon le ministre Adama Coulibaly, les ressources ont été orientées dans plusieurs domaines notamment dans les services sociaux de bases ainsi dans le domaine de l’éducation, 43 700 salles de classe ont été construites entre 2012 et 2023. Le nombre de lycées et collèges a doublé entre 2011 et 2022 passant de 242 à 500. Dans le domaine de la santé, dans les villages, 75 % de la population se trouve à moins de 5 km d’un centre de santé, alors que cet accès était de 66 % en 2012, dans le domaine de l’eau potable, la couverture aujourd’hui est de 90 % contre 78 % en 2012. Le taux de couverture en électricité est passé de 33 % en 2011 à 86 %.