L’Indice Harmonisé des Prix à la Consommation (IHPC) pour le mois d’avril 2024 au Burkina Faso a été révélé, et les chiffres pointent vers une augmentation notable des prix, suscitant des interrogations sur l’impact économique et social de cette tendance.
Selon les données récentes, l’indice s’établit à 127,1, marquant une augmentation de 1,5% par rapport au mois précédent. Cette hausse est également apparente dans la comparaison annuelle, avec une augmentation de 3,7% par rapport à avril 2023.
L’examen des données dévoile que cette hausse généralisée des prix découle principalement de divers facteurs. Notamment, les secteurs des « Produits alimentaires et boissons non alcoolisées », « Boissons alcoolisées, tabac et stupéfiants », « Logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles », et « Restaurants et hôtels » sont les principaux contributeurs à cette tendance.
Dans le domaine des aliments, la flambée des prix des céréales, des légumes frais et secs, ainsi que de la volaille, a été un facteur majeur. De même, l’augmentation des prix de la noix de cola a influencé les secteurs des boissons alcoolisées. En ce qui concerne le logement, l’impact des prix du bois de chauffe, bien que partiellement compensé par la baisse des prix du charbon de bois, a été significatif.
Une observation intéressante concerne la stabilité relative des prix dans d’autres secteurs de consommation, bien que les « Produits frais », les « Hors produits frais et énergie », et les « Produits de l’énergie » aient également enregistré une augmentation des prix, avec une accentuation pour les produits frais.
L’analyse révèle que cette tendance haussière est alimentée à la fois par l’augmentation des prix des produits locaux et importés, soulignant ainsi l’impact global des forces du marché sur l’économie domestique.
Par ailleurs, la durabilité des produits semble jouer un rôle crucial, avec une augmentation notable des prix des produits non durables par rapport au mois précédent.
En termes de secteurs de production, les prix des produits du secteur primaire et du secteur secondaire augmentent, tandis que ceux du secteur tertiaire demeurent stables.
Par la rédaction