Le gouvernement malien a annoncé, ce vendredi 17 mai 2024, la signature d’un accord avec GANFENG LITHIUM CO, LEO LITHIUM et FIREFINCH, visant à résoudre la crise de gestion de la mine d’or de Morila et à relancer le projet de lithium de Goulamina. Cet accord marque une étape significative pour le secteur minier du pays.
Après une série de négociations, l’État du Mali a conclu un accord qui aborde les manquements graves dans la gestion de la mine d’or de Morila par FIREFINCH. En réponse à cette crise, le gouvernement a obtenu des réparations partielles de l’opérateur australien. Cette démarche vise non seulement à sauver la mine de Morila mais aussi à préserver les emplois des travailleurs maliens, selon le communiqué du ministère des Finances du Mali.
Parallèlement, le contrat de lithium de Goulamina a été renégocié dans le cadre du nouveau Code minier de 2023. La participation de l’État malien et des investisseurs nationaux passe ainsi de 20% à 35%. Cette augmentation, couplée à d’autres dispositions du nouveau Code minier, promet d’accroître significativement la contribution du secteur minier au budget de l’État.
Le partenariat avec GANFENG LITHIUM CO, un acteur majeur dans la production de lithium et de batteries, est particulièrement prometteur pour le développement du projet de lithium de Goulamina, l’un des plus grands en Afrique et dans le monde. GANFENG s’engage à établir une usine de spodumène, prévue pour démarrer sa production d’ici la fin de l’année.
Selon le communiqué, Ce nouvel accord s’inscrit dans la vision du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition et Chef de l’État du Mali, qui prône l’utilisation des ressources minérales pour le développement national. Le nouveau Code minier et la loi sur le contenu local, adoptés en 2023, garantissent que les bénéfices de l’exploitation minière profitent directement au peuple malien.
Cet accord stratégique redéfinit le paysage minier du Mali. Le gouvernement malien a affirmé son engagement à encourager des partenariats équilibrés et avantageux pour tous les investisseurs, tout en maximisant les bénéfices pour l’économie nationale et le développement du pays.
Par Drissa OUATTARA