Le Burkina Faso vient de marquer un tournant majeur dans l’amélioration de la sécurité et de la modernisation de ses documents d’identité. Le pays devient le premier en Afrique de l’Ouest à lancer officiellement un passeport électronique de nouvelle génération, conforme aux normes internationales établies par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI). Cette avancée a été rendue possible grâce à une coopération avec la société chinoise EMPTECH, soulignant l’importance des relations sino-burkinabè.
Le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, a présidé la cérémonie de lancement ce mardi 3 septembre 2024 à Ouagadougou, remettant symboliquement les premiers passeports électroniques à certains membres du gouvernement. Ce nouveau passeport, fabriqué en polycarbonate et doté de puces électroniques à grande capacité de stockage, offre une sécurité accrue et une technologie de pointe en matière de protection des données personnelles.
Ces nouveaux passeports comprennent 34 pages, contre 32 pour l’ancienne version, et chaque page de données est conçue en polycarbonate colorisé, intégrant des éléments de sécurité sophistiqués qui facilitent la vérification à l’œil nu et au toucher. La modernisation ne s’arrête pas là : le système d’émission est automatisé, permettant aux citoyens de s’enregistrer en ligne et facilitant la collecte et la transmission des données grâce à des kits d’enrôlement disponibles dans certaines ambassades à l’étranger.
Le Burkina Faso, en se dotant de cette nouvelle génération de passeports ordinaires, diplomatiques, de service, et de réfugiés, montre son engagement à respecter les standards internationaux tout en renforçant la sécurité nationale. Cette initiative marque un pas de plus vers une meilleure intégration du pays dans le paysage international, tout en garantissant aux Burkinabè des documents d’identité à la pointe de la technologie et reconnus mondialement.
Par Ouattara