La startup ivoirienne Tuzzo vient de boucler une levée de fonds pre-seed de 491,7 millions FCFA, avec 327,8 millions FCFA apportés par M-Studio et 163,9 millions FCFA par Ring Capital. Ce financement marque un tournant pour cette plateforme digitale tout-en-un, conçue pour les commerçants du secteur formel et informel en Afrique. En permettant à ces derniers de centraliser leurs canaux de vente, notamment sur les réseaux sociaux, Tuzzo vise à transformer la manière dont les petits vendeurs opèrent sur le continent.
Grâce à cette injection de capital, la startup fondée par Fabrice TRA et Ali Ouattara, ambitionne d’élargir sa plateforme et d’introduire de nouvelles fonctionnalités destinées aux influenceurs, avec une attention particulière pour les femmes et les jeunes. En effet, la startup leur permet de démarrer une activité de vente en ligne sans investissement initial. Les influenceurs peuvent sélectionner des produits, ajouter leur propre marge et les proposer sur les réseaux sociaux, tandis que Tuzzo prend en charge l’ensemble de la logistique, du traitement des commandes à la livraison, en passant par le paiement des marges.
L’objectif affiché par Tuzzo est ambitieux : accroître le nombre d’utilisateurs et nouer des partenariats stratégiques avec des fournisseurs et des solutions de livraison. Avec cette levée de fonds, la startup se rapproche un peu plus de sa vision de propulser une nouvelle génération de vendeurs en Afrique francophone. Un modèle qui pourrait bien révolutionner le e-commerce sur le continent.
Qu’est-ce qu’un financement pre-seed ?
Le pre-seed représente la toute première étape de financement d’une startup. Ce type de levée de fonds intervient généralement avant même que l’entreprise ne dispose d’un produit commercialisé. L’objectif est de financer les premières opérations de la startup : développement du produit, recrutement d’une équipe, premières études de marché, etc. Ce financement initial provient souvent d’investisseurs privés ou de fonds spécialisés qui croient au potentiel de l’entreprise.
Par Amed Coulibaly