United Bank for Africa (UBA) a publié ses résultats pour le premier semestre 2024, affichant un bénéfice avant impôts de 401,5 milliards de nairas (140,5 milliards de FCFA), légèrement en baisse par rapport aux 403,6 milliards de nairas. (141,26 milliards de FCFA) déclaré l’année précédente. Bien que cette baisse semble modeste, elle masque une transformation majeure dans les sources de profit de la banque, qui se tourne désormais vers des revenus tirés de ses activités de base, plutôt que de gains exceptionnels issus des fluctuations des devises.
Le revenu net d’intérêts de la banque a augmenté de façon spectaculaire, atteignant 614,4 milliards de nairas (215 milliards de FCFA), soit une hausse de 395 % par rapport aux 124,1 milliards de nairas (43,43 milliards de FCFA). FCFA) de 2023. Cette croissance est principalement due aux activités de prêt et d’investissement, démontrant la solidité des fondamentaux de UBA.
Pour le deuxième trimestre 2024, le revenu net d’intérêts a atteint 317 milliards de nairas (110,95 milliards de FCFA), soit une augmentation spectaculaire de 2 640 % par rapport à l’année précédente. Cependant, les bénéfices avant impôts pour cette période ont chuté de 28 %, passant à 245,2 milliards de nairas (85,82 milliards de FCFA), principalement en raison de l’absence des gains de change qui avaient boosté les résultats de 2023.
Parallèlement à cela, les actifs de la banque ont bondi de 84 %, atteignant 28,3 milliards de nairas (9,9 milliards de FCFA), tandis que les dépôts des clients ont également connu une croissance similaire de 84 %, pour atteindre 23, 2 milliards de nairas (8,1 milliards de FCFA). Le portefeuille de prêts a augmenté de 49 %, ce qui souligne la capacité de la banque à maintenir une stratégie de financement solide malgré les conditions économiques difficiles.
UBA a également réussi à réduire ses charges de dépréciation, qui sont passées de 143,9 milliards de nairas (50,37 milliards de FCFA) en 2023 à seulement 58,5 milliards de nairas (20,47 milliards de FCFA) en 2024. Cela a contribué à renforcer la rentabilité nette de la banque. De plus, les revenus tirés des frais et commissions ont doublé, atteignant 250,6 milliards de nairas (87,71 milliards de FCFA), grâce à la montée en puissance des services bancaires électroniques.
Par Ouattara