Au 31 juillet 2024, le niveau d’exécution global du budget de l’État pour l’exercice 2024 s’élève à 1 646,75 milliards FCFA pour les recouvrements de recettes et à 2 108,23 milliards FCFA pour les dépenses publiques. Par rapport à la même période de l’année précédente, on observe une baisse des performances. Selon les données du Ministère de l’Économie et des Finances, ces niveaux d’exécution correspondent à des taux de réalisation respectifs de 52,38 % et 57,46 %, contre 60,39 % et 57,86 % en 2023.
Estimées à 3 019,12 milliards FCFA pour l’exercice 2024, les recettes mobilisées au 31 juillet 2024 atteignent 1 646,75 milliards FCFA, soit un taux de recouvrement annuel de 52,38 %. Ce taux enregistre une baisse de 8,01 points de pourcentage par rapport à la même période en 2023. Aucun décaissement n’a été effectué à fin juillet 2024 sur une prévision annuelle de 47,73 milliards FCFA au titre des dons programmes, tout comme en 2023 où le taux de décaissement était également nul. Concernant les dons projets, le taux de réalisation était de 28,84 %, avec un décaissement total de 51,79 milliards FCFA sur des prévisions de 179,59 milliards FCFA au 31 juillet 2024. En comparaison avec la même période en 2023, il y a une baisse en volume de 117,19 milliards FCFA.
En termes de dépenses, les prévisions budgétaires de l’État, conformément à la Loi de finances initiale (LFI) 2024, s’élèvent à 3 694,59 milliards FCFA. Cependant, durant la période sous revue, ces prévisions ont été ajustées suite à l’adoption de deux décrets ouvrant des crédits budgétaires à titre d’avances, pour un montant cumulé de 163,04 milliards FCFA afin de répondre à de nouvelles priorités. Par ailleurs, des régulations de crédits budgétaires, d’un montant de 187,66 milliards FCFA, ont été effectuées. Ces ajustements portent le montant total des prévisions de crédits de paiement autorisés pour le budget 2024 à 3 669,97 milliards FCFA.
Au 31 juillet 2024, les dépenses exécutées atteignent 2 108,23 milliards FCFA, soit un taux d’exécution global de 57,45 %. En comparaison, le taux d’exécution à la même période en 2023 était de 57,86 %, ce qui représente une baisse de 0,41 point de pourcentage entre les deux exercices budgétaires, principalement en raison d’une diminution de 3,11 points de pourcentage dans l’exécution des dépenses en capital. Quant aux dépenses de personnel, elles s’élèvent à 740,32 milliards FCFA. Pour les acquisitions de biens et services, l’exécution atteint 149,61 milliards FCFA, tandis que les dépenses de transferts courants s’établissent à 355,81 milliards FCFA.
Par Bernadette W.Gansonré