Le Conseil d’administration de la Banque islamique de développement (BID) a approuvé un financement de plus de 3 milliards de dollars (environ 1 785 milliards de FCFA) pour 20 projets de développement socio-économique dans 17 pays membres, le lundi 14 octobre 2024.
Lors de sa 357ᵉ réunion, le Conseil d’administration de la Banque islamique de développement (BID) a déboursé une somme de plus de 3 000 000 000 de dollars (environ 1 785 000 000 000 FCFA) pour le financement de 20 projets de développement socio-économique dans 17 pays membres. Ce financement vise à faire progresser le développement socio-économique ainsi qu’à promouvoir la résilience et la durabilité dans des secteurs clés tels que les transports, l’énergie, l’agriculture, les ressources en eau, la sécurité alimentaire, la santé et le développement social.
Au total, neuf pays africains, à savoir la Côte d’Ivoire, le Mozambique, le Sénégal, les Comores, le Maroc, la Gambie, la Sierra Leone, le Cameroun et le Togo, ont bénéficié de ce financement. Le cumul du financement pour ces pays africains s’élève à 1 222 000 000 de dollars (environ 726,7 milliards de FCFA).
Détails sur les financements reçus par les neuf pays africains
Pour accélérer la transformation industrielle de sa production agricole, le Sénégal a bénéficié de 70,96 millions de dollars (environ 42,6 milliards de FCFA). Le Togo, avec un montant de 60,30 millions de dollars (environ 36,2 milliards de FCFA), améliorera la qualité de vie des populations les plus vulnérables en favorisant des activités génératrices de revenus pour accroître la productivité agricole. Aussi, pour renforcer le système de santé en améliorant l’accès aux services de santé essentiels tout en renforçant les capacités des établissements de formation en sciences de la santé, le Mozambique a reçu un montant de 19,80 millions de dollars (environ 11, 9 milliards de FCFA).
Le financement reçu par le Maroc s’élève à hauteur de 472,92 millions de dollars (environ 281,5 milliards de FCFA) pour son projet de centrale hydroélectrique de pompage-turbinage d’El Menzel. Ce projet contribuera à répondre à la demande de pointe avec une alimentation électrique propre, renouvelable et rentable grâce au stockage d’énergie propre.
Par ailleurs, la Côte d’Ivoire, pour son projet de construction d’autoroute qui renforcera l’intégration régionale et la production agricole, à un montant de 278,2 millions de dollars (environ 165,8 milliards de FCFA) ainsi qu’un financement additionnel de 16,50 millions de dollars (environ 9,9 milliards de FCFA) pour un autre projet routier destiné également à renforcer l’intégration régionale et la production agricole. La BID a également octroyé 40 millions de dollars (environ 23,8 milliards de FCFA) à la Gambie pour soutenir sa croissance économique en renforçant son secteur des transports. La Sierra Leone n’est pas restée en marge, elle a reçu 72,29 millions de dollars (environ 43,4 milliards de FCFA) pour son développement socio-économique qui déploiera une technologie de stabilisation des sols pour améliorer l’accès aux infrastructures sociales et économiques, ainsi que pour promouvoir l’intégration régionale.
Avec un financement de 15 millions de dollars (environ 8,9 milliards de FCFA), les Comores pourront renforcer la résilience, la connectivité et la sécurité du transport maritime entre les îles. Quant au Cameroun, il s’en sort avec un montant de 176,3 millions de dollars (environ 106,8 milliards de FCFA) pour améliorer les systèmes de transport, en particulier le temps et le coût des déplacements et en améliorant la sécurité et le confort routier.
Pour le conseil d’administration, ces projets structurants et transformationnels interviennent à une phase cruciale de la stratégie de la BID visant à accroître son financement, à exploiter des partenariats stratégiques, à promouvoir le développement durable et la croissance inclusive comme tremplin vers l’équité et la prospérité partagée dans ses pays membres.
Par Bernadette W.Gansonré