Le Groupe de la Banque africaine de développement et l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) ont conclu un accord historique de prêt concessionnel (CDL) de 51,67 milliards de yens japonais (421 millions de dollars) en faveur du Fonds africain de développement, le mardi 15 octobre 2024 à Tokyo.
Le gouvernement japonais a octroyé un prêt concessionnel de 51,67 milliards de yens japonais (421 millions de dollars US) au Fonds africain de développement (FAD) en vue de soutenir le développement des pays les moins avancés et les plus fragiles d’Afrique. En effet, le prêt concessionnel, ainsi que les contributions sous forme de dons ont pour but d’aider les pays africains à relever divers défis liés au changement climatique, au manque d’infrastructures, à la fragilité, à l’intégration régionale, au développement du secteur privé et à la gestion et à la transparence de la dette.
Parlant de l’impact significatif des projets réalisés dans le cadre du Fonds africain de développement, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina a révélé que cette année, 500 000 personnes ont été raccordées à l’électricité, un million de personnes ont bénéficié d’un accès à l’eau et à l’assainissement, 2,5 millions de transports et 2,7 millions de services de santé ont été améliorés.
Quant à la vice-présidente exécutive de la JICA, Katsura Miyazaki, elle estime que face aux multiples crises que connaissent les pays africains notamment la hausse des prix de l’énergie et des denrées alimentaires, les perturbations des chaînes d’approvisionnement et la dégradation de la viabilité de la dette ont de graves répercussions sur les pays africains, le Fonds africain de développement se présente comme un outil essentiel pour relever ces défis.
En rappel, le Fonds africain de développement joue un rôle important dans le soutien aux pays à faible revenu en Afrique par le biais de ses prêts concessionnels et de ses dons. Le Japon est l’un des principaux donateurs ayant contribué aux prêts les plus importants lors des 14ᵉ, 15ᵉ et 16ᵉ reconstitutions du Fonds.
Par Bernadette W.Gansonré