Dans son rapport d’activité du premier semestre 2024, SUCRIVOIRE révèle avoir réalisé un bénéfice net significatif de 1,264 milliard FCFA.
SUCRIVOIRE a enregistré une hausse remarquable de 9 % de son chiffre d’affaires au premier semestre 2024, en comparaison avec l’année précédente. Cette augmentation est liée à deux facteurs principaux, à savoir l’augmentation des volumes et un mix produit plus favorable. En termes de volumes, SUCRIVOIRE a réussi à écouler un total de 75 380 tonnes de sucre au cours du semestre, dont 51 871 tonnes, soit 69 %, provenant de la production locale et 23 500 tonnes, soit 31 %, sont importées. Cet exploit marque une avancée notable de 3 % par rapport aux volumes passés à la même période en 2023, gage d’une dynamique commerciale positive. Le résultat d’exploitation s’est élevé à 4,287 milliards FCFA, contre une perte de 4,973 milliards FCFA au premier semestre 2023. Cette significative de 9,260 milliards FCFA s’explique par les efforts menés par SUCRIVOIRE durant la campagne 2023/24 en vue d’optimiser les coûts de fonctionnement.
Cette dynamique positive a également permis à la société d’engranger un résultat net de 1,263 milliard FCFA, en contraste avec la perte de 8 159 milliards FCFA enregistrée l’année dernière. Cette progression de 9 423 milliards FCFA révèle la capacité de SUCRIVOIRE à améliorer sa rentabilité tout en maîtrisant ses coûts.
Cependant, la campagne 2023/24 a été plus courte que la précédente, avec une réduction de 8 % des hectares cultivés dans le mais de progresser efficacement dans l’éradication du virus de la mosaïque et des infestations de foreurs. En conséquence, les hectares réalisés au premier semestre 2024 ont été inférieurs à ceux du premier semestre 2023. Toutefois, la production de sucre pour cette période s’est élevée à 53 186 tonnes, en conformité avec les prévisions, contre 55 887 tonnes produites l’année précédente.
Pour la suite, SUCRIVOIRE reste engagée à renforcer sa position sur le marché et à assurer une croissance durable à long terme, en s’appuyant sur des pratiques agricoles et industrielles efficaces, ainsi qu’une gestion rigoureuse et un plan d’investissement ambitieux.
Par Bernadette W.Gansonré
