En 2024, les prévisions de revenus bruts du pétrole et du gaz pour le Nigeria étaient fixées à 20 billions de nairas (7 000 milliards de FCFA). Toutefois, à la fin du mois d’août, seuls 9,83 billions de nairas (3 440 milliards de FCFA) avaient été encaissés, bien en deçà des 13,33 billions de nairas (4 665 milliards de FCFA) attendus au prorata pour cette période. Cela représente un taux de performance de 72,1 %, un chiffre qui reflète les difficultés croissantes du secteur.
Après déductions de 13 % réservé aux États producteurs de pétrole, les revenus nets versés au compte de la Fédération se sont élevés à 8,5 billions de nairas (2 975 milliards de FCFA). Ce montant reste inférieur de 2,86 billions de nairas (1 001 milliards de FCFA), soit 25,3 %, par rapport aux objectifs prévus. Cette contre-performance met en évidence les multiples obstacles auxquels le secteur est confronté, notamment les fluctuations des prix mondiaux du brut et les problèmes liés à la production.
En revanche, les revenus non pétroliers offrent une note positive. Selon le rapport, ces recettes ont dépassé les attentes avec une hausse de 49,3 %, atteignant 3,53 billions de nairas (1 236 milliards de FCFA) au-delà des prévisions au prorata. Cette performance souligne l’importance croissante des sources de revenus alternatives pour étoffer les finances publiques du Nigeria.
Par Ouattara