La société canadienne IAMGOLD, exploitant de la mine d’Essakane au Burkina Faso, a dévoilé ses résultats pour le troisième trimestre 2024, marqués par une performance en nette progression malgré un contexte sécuritaire difficile.
Au cours de cette période, la production aurifère a atteint environ 3,1 tonnes, soit une augmentation de 19 % par rapport à la même période en 2023, où 2,6 tonnes avaient été produites. Cette hausse s’explique par une teneur en minéraux plus élevée et une augmentation des volumes de traitement, atteignant 12,2 millions de tonnes.
Les revenus générés au cours de ce trimestre s’élèvent à environ 170 milliards FCFA, contre 109 milliards FCFA à la même période en 2023. Cette progression s’appuie sur une production accumulée et des ventes optimisées, malgré des coûts liés à l’environnement. Sécuritaire. IAMGOLD a consacré des ressources importantes à la sûreté de son personnel et à la sécurisation de ses chaînes d’approvisionnement, tout en maintenant l’activité sans interruption majeure sur les neuf premiers mois de l’année
Les coûts de production se sont établis à environ 72 milliards FCFA, enregistrant une légère baisse de 1 % par rapport à l’année précédente. Cette réduction résulte de l’augmentation des coûts de découverte capitalisés, bien que compensée par des dépenses accumulées pour l’usinage, les frais administratifs et la sécurité. Les coûts des ventes, hors amortissement, ont atteint environ 83 milliards FCFA, soit une augmentation de 4 %, en raison de la hausse des redevances suivant une nouvelle structure tarifaire introduite en octobre 2023.
Pour l’ensemble de l’année 2024, IAMGOLD prévoit que la production de la mine d’Essakane se situera entre 11,8 et 12,8 tonnes. Toutefois, une baisse des teneurs d’alimentation est anticipée au quatrième trimestre, ce qui pourrait ralentir légèrement la production. Les coûts décaissés par tonne vendue devraient rester dans une fourchette comprennent entre 690 000 et 750 000 FCFA, tandis que les coûts globaux pourraient augmenter en raison de dépenses supplémentaires nécessaires à la poursuite des travaux préparatoires pour 2025.
Par Ouattara