Pour la mise en œuvre de la phase 3 du Programme de modernisation des infrastructures routières, la Banque africaine de développement (BAD) a accordé à la Tunisie un prêt de 80,16 millions d’euros.
Approuvé par le Conseil d’administration de la BAD le 9 décembre 2024, ce projet, d’un coût total de 86,21 millions d’euros, est cofinancé par un prêt de 80,16 millions d’euros de la Banque, tandis que le gouvernement tunisien contribue à hauteur de 6,05 millions d’euros. Le projet vise le renforcement de 188,9 kilomètres de routes classées dans sept gouvernorats : Kef, Kasserine, Sousse, Sfax, Kairouan, Siliana et Gafsa. Ces régions, malgré leur potentiel, font face à des contraintes de transport dues à la dégradation du réseau routier. La mise à niveau des tronçons reliant les régions frontalières de la Tunisie à l’Algérie permettra de réduire ces disparités, contribuant ainsi à un meilleur équilibrage régional en matière d’infrastructures routières.
Par ailleurs, l’intervention de la BAD améliorera la qualité du réseau routier classé en Tunisie et les conditions de circulation pour les usagers des zones ciblées. Elle encouragera un système de transport efficient et durable, favorisant ainsi la croissance économique et facilitant la circulation des biens et des personnes entre les différentes régions. En outre, le projet contribuera à réduire le chômage des jeunes grâce à la création d’emplois pour l’entretien du réseau, participant ainsi à l’atténuation de la pauvreté dans des zones vulnérables du pays.
À noter que ce projet, qui sera exécuté de 2025 à 2030, s’inscrit dans la continuité des deux phases précédentes du programme.
Par Bernadette W.Gansonré