En 2024, l’économie togolaise a démontré une résilience remarquable face aux défis mondiaux et régionaux. Selon les dernières estimations, le taux de croissance du PIB a atteint 5,3 %. Cette performance économique résulte de plusieurs facteurs déterminants. Le secteur agricole, pilier de l’économie nationale, a bénéficié de campagnes agricoles robustes, contribuant significativement à cette croissance. Parallèlement, le secteur industriel, porté notamment par le développement de la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA), a stimulé l’investissement privé et favorisé la création d’emplois.
Sur le plan budgétaire, le Togo a réalisé des efforts notables de consolidation. Le déficit budgétaire, qui s’élevait à 6,6 % du PIB en 2023, s’est réduit à 4,8 % en 2024, reflétant une gestion rigoureuse des finances publiques. Cette trajectoire vise à atteindre la norme communautaire de 3 % du PIB d’ici 2025.
En matière de dette publique, le pays fait preuve d’une vigilance accrue. Après avoir atteint 68 % du PIB en 2023, la dette est restée stable à ce niveau en 2024, avec une stratégie visant à la réduire progressivement à 62 % du PIB d’ici 2028. L’inflation, quant à elle, a considérablement ralenti, passant de 7,6 % en 2022 à 3,6 % en septembre 2024, soutenant ainsi le pouvoir d’achat des ménages et la consommation intérieure.
Ces indicateurs positifs reflètent les réformes structurelles engagées par le gouvernement sous la direction du chef de l’État, dans le cadre de la feuille de route « Togo 2025 ». Cette stratégie vise à transformer structurellement l’économie pour promouvoir une croissance inclusive et durable. Ainsi, l’année 2024 illustre la capacité du Togo à renforcer la résilience de son économie grâce à une combinaison judicieuse de politiques publiques efficaces, de réformes structurelles et d’investissements stratégiques.
Par Bernadette W.Gansonré