La 2ᵉ édition du Salon international de la reconversion professionnelle de Ouagadougou (SIRPO) a ouvert ses portes ce jeudi 16 janvier 2025 à Ouagadougou. Elle se tient sous le haut patronage du ministre de la Fonction publique, Mathias Traoré, et sous le parrainage du ministre de l’Économie et des Finances, Dr Aboubakar Nacanabo.
Placée sous le thème « Quels métiers pour une reconversion réussie : enjeux et perspectives dans le contexte d’une économie résiliente », la 2ᵉ édition du Salon international de la reconversion professionnelle de Ouagadougou (SIRPO) se déroule du 16 au 17 janvier 2025. Cette édition se veut un cadre d’échange et de partage d’expériences sur la vie professionnelle, notamment celle d’après la période active. Pendant 48 heures, les participants trouveront des idées et des solutions à travers des conférences et des communications, en vue de bien organiser leur reconversion professionnelle.

Parlant de l’intérêt du thème, William Toé, représentant le ministre de l’Économie, parrain de la présente édition, a fait savoir que face aux métiers qui évoluent ou disparaissent, la reconversion peut être un moyen de limiter, voire d’éviter le chômage, que ce soit en se formant ou en faisant reconnaître les compétences déjà acquises au cours de son expérience professionnelle. À l’entendre, elle offre un nouveau départ vers une nouvelle vie professionnelle. Tout en citant quelques avantages de ce salon, notamment la reconversion professionnelle, le développement personnel et l’expérience humaine, il met également en garde contre les difficultés à affronter. « Se reconvertir ne passe pas comme un long fleuve tranquille, car il faut affronter les difficultés et relever de nouveaux défis tels que le stress, l’incertitude, l’inconnu et les pressions financières », a-t-il indiqué.
Le lieutenant-colonel à la retraite, Samdjigba Ouédraogo , participant à cette édition, affirme que la reconversion consiste à changer d’activité. Pour lui, elle ne se fait pas de manière brusque ; au contraire, elle nécessite une préparation. Il poursuit en désinvestissant qu’investir toutes ses indemnités de retraite ou ses fonds dans une seule activité serait une grave erreur. À cet effet, il recommande une préparation et une réflexion sur une période de 5 à 10 ans en vue d’une reconversion réussie.
Par Bernadette W.Gansonré