Après la cérémonie officielle d’ouverture de la 2ᵉ édition du Salon international de la reconversion professionnelle de Ouagadougou (SIRPO), ce jeudi 16 janvier 2025, nous avons recueilli les avis des exposants sur l’événement. Ils sont unanimes : « La tenue de cette édition est, d’une utilité qui ne dit pas son nom. »
Présente à cette deuxième édition du SIRPO, la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) a pour objectif de rencontrer les aînés et les retraités, qui constituent sa cible principale. Sa directrice de communication, Salomé Kaboré, a expliqué qu’en plus de cet objectif, la CARFO cherche également à faire connaître ses prestations et à vulgariser la loi 003/AN, relative au régime de Sécurité sociale applicable aux agents publics de l’État. . Ce régime comprend deux branches : la branche des risques professionnels et la branche des pensions, invalidité et décès.

Selon Salomé Kaboré, la tenue de cette édition est salutaire, car elle permet aux organisateurs d’échanger avec les seniors et les retraités afin de motiver ceux qui hésitent encore à se lancer dans l’entrepreneuriat. Elle constitue également une plateforme où ceux qui sont déjà engagés dans cette voie peuvent partager leurs expériences pour encourager ceux qui tardent à franchir le pas.

La Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS), présente également à ce salon, cible les mêmes participants. Lydia Zongo/Ouédraogo, communicatrice de la CNSS, a souligné que cette édition est particulièrement utile, car elle sensibilise les retraités sur les opportunités de reconversion après la vie professionnelle. « Avec l’espérance de vie qui a légèrement augmenté, les retraités, s’ils s’y prennent bien, peuvent devenir employeurs. Et s’ils deviennent employeurs, cela signifie qu’ils auront une entreprise et un personnel qu’ils souhaiteront probablement déclarer à la CNSS », a-t-elle précisé. Elle ajoute que la CNSS est là pour leur expliquer les conditions nécessaires au paiement des cotisations pour leurs employés et pour être en règle avec la caisse.

Madina Yaro, coordinatrice du SIRPO et responsable des ressources humaines du cabinet CERE et du programme Baobab, voit dans cette édition une opportunité précieuse, notamment pour les retraités et les seniors. Elle estime qu’il ne faut pas attendre la retraite pour envisager une reconversion, mais qu’il est préférable de commencer à explorer d’autres activités dès le lycée ou l’université. Elle encourage vivement les étudiants et les lycéens à participer à ce genre de salon pour mieux se préparer à l’avenir.

Enfin, la Banque de l’Union (BDU) était également présente pour présenter ses produits et services bancaires. Ces produits, conçus sur mesure, répondent aux besoins d’investissement, de consommation et de financement des particuliers comme des entreprises. François d’Assise Koudougou, chargé d’affaires à l’EDR, a salué cette édition, affirmant qu’elle permet de mettre en lumière la thématique de la reconversion professionnelle. Selon lui, « cette initiative prend en compte une tranche de la population qui a terminé sa carrière, mais qui peut encore entreprendre et explorer de nouveaux horizons. Si des pistes concrètes sont dégagées, cette population pourra en tirer parti et se réorienter efficacement. »
Par Bernadette W.Gansonré