Durant l’année 2024, le Fonds de solidarité africain (FSA) a enregistré des avancées significatives dans le cadre de l’accomplissement de ses missions. En effet, il a pu mobiliser 1 552 milliards de FCFA en financements et octroyer des garanties d’une valeur de 867 milliards de FCFA. C’est ce qui ressort des résultats présentés par l’institution financière multilatérale. Au total, ce sont 151 projets qui ont bénéficié du soutien de l’institution dans les États membres au cours de l’année, favorisant le développement économique et générant d’importantes opportunités d’emplois. En outre, plusieurs accords ont été signés par le FSA avec des partenaires internationaux. Ces signatures témoignent de l’engagement de la structure envers la coopération, l’intégration régionale ainsi que la circulation des personnes et des biens.
Les chiffres en matière de garanties accordées et de financements mobilisés entre 2020 et 2024 pour le FSA sont positifs. De plus, l’institution est en synergie avec les objectifs « High 5 » de la Banque africaine de développement (BAD), à travers le soutien apporté aux priorités essentielles du continent. En 2024, le réseau partenarial du FSA s’agrandit avec le lancement de ses activités au Congo, un élargissement qui renforce sa présence régionale en Afrique centrale. Au cours de l’année écoulée, le FSA a sensibilisé les acteurs économiques locaux et les PME à l’importance du financement inclusif, à travers divers événements et forums. Un nombre important d’entrepreneurs a pu bénéficier de conseils et de ressources pour développer leurs entreprises grâce à des programmes de formation et des ateliers organisés au cours de l’année.
Ces résultats sont le fruit d’une approche centrée sur l’innovation, notamment à travers les financements accordés à des projets innovants dans les domaines de l’énergie renouvelable, de l’agriculture durable et des technologies de l’information. Ces secteurs d’activité, jugés essentiels pour la transformation des économies africaines, sont en plein essor. Le FSA contribue ainsi à la lutte contre le changement climatique tout en stimulant la transition numérique, un secteur crucial pour la modernisation des infrastructures.
Au regard des performances réalisées l’année dernière, le FSA se fixe pour objectif, en 2025, d’augmenter le volume des projets tout en intensifiant ses efforts en matière de développement durable.
Par Léon Yougbaré