À Ouagadougou, le vendredi 24 janvier 2025, un accord décisif pour l’agriculture burkinabè a été scellé. Le Fonds Dumu Ka Fa (FDK) et l’Union nationale des sociétés coopératives des producteurs semenciers du Burkina (UNPSB) ont signé une convention de partenariat visant à accorder un prêt d’un milliard de FCFA à taux réduit aux producteurs semenciers.
Ce financement marque une avancée significative dans le soutien à la production semencière nationale. Selon Oula Damien Ouattara, Directeur général du FDK, cet accord s’inscrit dans une stratégie globale visant à lever les obstacles financiers qui freinent les acteurs du secteur agro-sylvo-pastoral et halieutique. « L’État burkinabè a mis en place le Fonds Dumu Ka Fa pour offrir des financements à des conditions très compétitives, avec un taux d’intérêt de 5 %, afin de développer ce secteur stratégique », a-t-il expliqué.
L’objectif de cette convention est clair : renforcer la capacité des producteurs semenciers à fournir des semences de qualité, indispensables pour soutenir la production agricole et atteindre la souveraineté alimentaire. « Le développement de ce secteur appelle une apparence de très bonne qualité. L’Union nationale des producteurs semenciers, avec plus de dix ans d’expérience, s’est imposée comme un acteur clé, reconnu au Burkina Faso et en Afrique de l’Ouest », a salué M. Ouattara.
Pour Inoussa Ouédraogo, président de l’UNPSB, cet accord ouvre une nouvelle ère pour le financement agricole. « Le problème de financement a toujours été une problématique majeure pour nous. Ce partenariat, qui débute avec une enveloppe d’un milliard de FCFA par an, pourrait s’adapter à nos besoins et à la capacité du Fonds. C’est un véritable coup de pouce pour nos activités », s’est-il réjoui.
Outre le soutien à la production nationale, le FDK ambitionne également de positionner les producteurs burkinabè sur le marché commun de l’Alliance des États. Ce partenariat, qualifié de « gagnant-gagnant » par ses initiateurs, illustre la volonté de transformer les contraintes financières en opportunités pour dynamiser le secteur agricole et garantir une souveraineté alimentaire durable.
Par O.D