La Banque africaine de développement (BAD) et l’Agence américaine pour le commerce et le développement s’engagent dans le développement d’infrastructures de qualité en Afrique, en renforçant les systèmes nationaux de passation de marchés et en les alignant sur les meilleures pratiques internationales. Cela passe par l’uniformisation des règles du jeu pour une concurrence internationale équitable. C’est pourquoi les deux institutions ont renouvelé leur partenariat stratégique pour cinq ans à travers la signature d’un protocole d’accord. Ce dernier inclut la coordination en cours pour constituer une réserve de projets bancables pouvant bénéficier des dons de préparation de projets de l’Agence américaine pour le commerce et le développement.
Selon les termes du nouveau protocole d’accord, l’accent est mis sur le renforcement des capacités en matière de passion de marchés publics. L’objectif est de créer des systèmes transparents et efficaces soutenant la croissance économique et le développement durable. En outre, ce partenariat renouvelé prend en compte la conception et la préparation des projets. Cet accord, qui vise à intégrer des solutions innovantes dans les activités de développement, permet aux entreprises africaines de tirer parti des avantages concurrentiels des entreprises américaines dans les secteurs de l’énergie, des transports, du numérique et des infrastructures de santé. Les deux institutions entendent ainsi attirer les investissements et assurer la mise en œuvre de projets d’infrastructures sur tout le continent.
Pour mémoire, le protocole d’accord initial avait été signé en 2018 dans le cadre de la Global Procurement Initiative (GPI) de l’USTDA. Lancée en 2013, cette initiative a pour mission d’aider les pouvoirs publics des économies émergentes à mieux comprendre le coût total de possession des biens et services destinés aux projets d’infrastructures. À ce jour, l’initiative compte 16 pays partenaires.
Par Léon Yougbaré