Au troisième trimestre 2024, les importations du Burkina en provenance des pays de l’Afrique de l’Ouest s’élèvent à 315,2 milliards de FCFA, soit 31,3 % des importations totales. Ces importations en valeur sont en croissance de 26,9 % par rapport au trimestre précédent. Les principaux produits importés sont les produits raffinés du pétrole, l’énergie électrique, les « chaux, ciments et matériaux de construction fabriqués (excepté argile, verre) » et les engrais manufacturés. En tête de ces pays, on retrouve la Côte d’Ivoire. En effet, au sein de l’Afrique de l’Ouest, elle est le premier fournisseur de marchandises du Burkina Faso avec 52,8 %.
Le Ghana détient 25,8 % des importations du Burkina en Afrique de l’Ouest. Le Sénégal est en troisième position avec 9,0 %. Il est suivi par le Togo avec 5,7 %. Le Niger et le Nigeria viennent respectivement avec 3,4 % et 2,7 %.
En ce qui concerne les importations du Burkina Faso provenant des pays membres de l’UEMOA, elles s’établissent à 225,0 milliards de FCFA, soit 22,4 % des importations totales. Comparativement au deuxième trimestre 2024, elles sont en hausse de 26,7 %.
Comme au niveau de l’Afrique de l’Ouest, la Côte d’Ivoire demeure le principal fournisseur du pays dans l’espace UEMOA avec 73,9 % des importations provenant de cet espace. Plusieurs produits sont importés de la Côte d’Ivoire vers le Burkina. Les principaux sont notamment les produits raffinés du pétrole, les engrais manufacturés, les tabacs fabriqués, les produits et préparations alimentaires ainsi que les autres huiles végétales. On retrouve le Sénégal en deuxième position avec 12,6 %. Le Togo en troisième place avec 8,0 %. Il est suivi du Niger avec 4,8 %. Le Mali et le Bénin détiennent respectivement des portions minimes de 0,6 % et 0,1 %.
Enfin, au troisième trimestre 2024, les importations provenant des pays membres de l’AES se chiffrent à 12,2 milliards de FCFA, soit 1,2 % des importations totales. Ces chiffres révèlent une hausse de 88,6 % par rapport au trimestre précédent. Ces importations sont pour la plupart composées de « produits raffinés du pétrole » (83,8 %) et d’« engrais manufacturés » (5,0 %).
Par Bernadette W.Gansonré