28 janvier 2024-28 janvier 2025, cela fait une année que le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé leur départ de la CEDEAO, l’organisation sous-régionale vieille d’un demi-siècle. Ainsi, l’instance sous-régionale a acté le retrait de ces trois pays à compter de ce 29 janvier 2025.
En attendant l’adoption des modalités des relations entre la CEDEAO et les trois pays, désormais réunis en confédération, par la conférence des chefs d’État et de gouvernement, les autres pays de l’espace sous-régional doivent reconnaître jusqu’à nouvel ordre les passeports et cartes d’identité nationaux portant le logo de la CEDEAO détenus par les citoyens des trois pays. Ensuite, ces pays doivent continuer à accorder aux biens et aux services provenant des trois pays concernés le traitement prévu par le Schéma de libéralisation des échanges (SLEC) et la Politique d’investissement de la CEDEAO.
En outre, l’instance sous-régionale invite ses membres à permettre aux citoyens des trois pays de jouir du droit de circulation, de résidence et d’établissement sans visa, conformément aux protocoles de la CEDEAO en la matière. Enfin, s’agissant des fonctionnaires de la CEDEAO provenant de ces trois pays, l’organisation sous-régionale invite ses membres à leur apporter un soutien et une coopération sans faille dans le cadre de leurs missions pour la Communauté.
Ces dispositions rentrent en droite ligne de la décision l’instance dirigeante de l’organisation de maintenir le dialogue avec ces pays qui ont décidé de se retirer. En ce qui concerne les relations futures, la commission de la CEDEAO annonce avoir mis en place une structure pour faciliter les discussions sur ces modalités avec chacun des trois pays. « Ce message est nécessaire pour éviter toute confusion et toutes perturbations dans la vie et les affaires de nos populations pendant cette période de transition », conclu le communiqué.
Par Léon Yougbaré