La 4ᵉ édition de la Foire Commerciale Intra-Africaine (IATF 2025) se tiendra à Alger, en Algérie, du 4 au 10 septembre 2025. À cette occasion, la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), organisatrice de la foire, en collaboration avec la Commission de l’Union africaine et le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), lancera le Centre africain de recherche et d’innovation IATF, selon un communiqué publié ce mardi 28 janvier 2025.
Le communiqué précise que le lancement de ce centre vise principalement à stimuler les résultats de la recherche universitaire et à accroître la collaboration entre les universités, l’industrie et les décideurs politiques à travers l’Afrique, dans le but de faire progresser le commerce intra-africain et l’industrialisation. De plus, des collaborations industrielles et des échanges de connaissances seront développés au cours de la foire grâce à cette plateforme. L’objectif est de promouvoir et de commercialiser la recherche et l’innovation africaines. En effet, il est bien connu qu’il existe des Africains talentueux et créatifs à travers le continent, les Caraïbes et aussi la diaspora. Ils ont des idées, des concepts, des publications et des prototypes brillants, mais manquent de soutien pour leur commercialisation et leur utilisation dans les applications industrielles. Ainsi, la plateforme offrira un accès à des informations plus complètes, à des données pertinentes et à de la documentation, tout en exposant les chercheurs nationaux à des investisseurs potentiels ou à des sociétés de capital-risque qui pourraient les aider à commercialiser les résultats de leurs recherches et leurs prototypes.
Le lancement de ce centre vise également à encourager l’innovation et l’esprit d’entreprise chez les enseignants et les étudiants. Il se positionne comme une opportunité pour les chercheurs et les étudiants de se familiariser avec les problématiques émergentes dans le domaine du commerce intra-africain et de les intégrer dans leurs programmes de recherche et leurs cursus académiques. En outre, il permettra de renforcer la capacité des enseignants et des étudiants à comprendre et à enseigner les complexités des politiques commerciales, des normes commerciales, des communautés économiques régionales, de la ZLECAf et des enjeux liés à l’industrialisation.
Ainsi, les résultats de recherche seront évalués selon plusieurs critères : le caractère innovant, la pertinence pour le commerce et l’industrialisation de l’Afrique, et le potentiel d’application pratique. Le jury sera composé d’experts en commerce, d’universitaires et de chefs d’entreprise de toute l’Afrique. Quant aux conditions de candidature, elles sont liées à l’excellence académique et à la passion pour l’avancement de la recherche sur le commerce intra-africain, l’industrialisation, le leadership et l’initiative dans des projets liés au commerce, à l’industrialisation, à l’innovation et à l’intégration économique régionale.
Par Léon Yougbaré