La Banque mondiale accorde au Programme régional du marché de l’électricité en Afrique de l’Ouest (WA-REMP) un financement de 1,6 milliard de dollars, soit environ 1 011,2 milliards de FCFA.
Les fonds sont octroyés par la Banque mondiale à travers l’Association internationale de développement (IDA) pour la mise en œuvre du Programme régional du marché de l’électricité en Afrique de l’Ouest (WA-REMP), pour un montant de 1,6 milliard de dollars, soit environ 1 011,2 milliards de FCFA. L’information a été rendue publique dans un communiqué le 24 janvier dernier.
L’objectif de ce programme de financement, décidé par l’institution de Bretton Woods, est de renforcer l’intégration du système électrique régional, d’améliorer la sécurité énergétique et de faire progresser la transition vers un secteur électrique plus abordable, durable et sobre en carbone en Afrique de l’Ouest. Ainsi, le programme, une fois exécuté, permettra de répondre aux besoins essentiels en électricité des ménages, des industries et des entreprises de taille moyenne, ainsi que des institutions régionales et nationales du secteur de l’électricité.
« WA-REMP est une initiative transformatrice qui marque une nouvelle étape de l’engagement de la Banque mondiale à renforcer l’intégration du système électrique régional en Afrique de l’Ouest », a déclaré Franz Drees-Gross, directeur régional des infrastructures pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre à la Banque mondiale. « Elle s’appuie sur les fondations solides du Pool énergétique ouest-africain (WAPP) et ses interconnexions régionales vitales, et renforce le marché régional ainsi que les institutions de régulation afin d’éliminer les derniers obstacles à un marché régional de l’électricité pleinement fonctionnel. Un projet qui, selon le directeur régional des infrastructures pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre à la Banque mondiale, Franz Drees-Gross, est en phase avec les ambitions de l’initiative “Mission 300” à laquelle la Banque mondiale participe, aux côtés de la Banque africaine de développement et d’autres partenaires mondiaux. »
En effet, la première phase du projet consiste à mettre en œuvre l’interconnexion Ghana-Côte d’Ivoire du WAPP (West African Power Pool ou Système d’Échange d’Énergie Électrique Ouest Africain). La conséquence directe de ce projet sera l’amélioration des capacités de transport d’électricité et la facilitation du commerce de l’électricité entre les deux pays, acteurs clés du marché régional, tout en renforçant les connexions avec d’autres participants régionaux. De plus, le projet du corridor de transmission en Mauritanie sera soutenu par l’extension de l’accès à l’électricité dans les zones mal desservies, ce qui permettra à ce pays d’entrer sur la liste des exportateurs d’électricité vers le WAPP.
Par Léon Yougbaré